Stéphane
CHEF DE PROJET
« Être chef de projet, c’est surtout un travail humain au sein d’équipes aux compétences diverses et qui nécessite d’échanger avec tout le monde »
Stéphane ou le leadership naturel
D’où viens-tu ? Que fais-tu ?
J’ai initialement suivi un parcours technique en ingénierie des systèmes embarqués, mais j’ai rapidement compris que je voulais gérer des projets. Alors, j’ai poursuivi une formation complémentaire en école de management.
La gestion de projet est devenue une vraie passion. Pour beaucoup, c’est seulement faire des Gantt et des Power Points, mais ça c’est juste la partie rébarbative du travail.
Être chef de projet, c’est surtout un travail humain au sein d’équipes aux compétences diverses et qui nécessite d’échanger avec tout le monde que ce soit en interne ou en externe. Il faut prendre en compte toutes les contraintes et risques et trouver les meilleures solutions. On apprend chaque jour de nouvelles choses.
En quelques années, j’ai pu passer par différents secteurs allant de la défense à l’électronique grand public en passant par le logiciel. J’ai aussi évolué de la gestion de projet à la direction de programme et comme je voulais toucher à tout, je suis même passé par la direction des opérations où je dirigeais les différents départements qui contribuent à la conception et la vie d’un produit :
R&D, technique et SAV, marketing, sourcing, logistique, production et industrialisation. Cela me permet de voir plus loin que le développement et vraiment comprendre toutes les étapes de vie des produits.
Comment es-tu arrivé chez KM ?
De par mes expériences précédentes, j’avais identifié un réel besoin des startups de support en industrialisation et ayant mon entreprise, je souhaitais développer ce service et créer une communauté de partenaires pour que chacun apporte son expertise.
À ce moment, Kickmaker m’a trouvé via LinkedIn. J’ai naturellement compris que ma vision et celle de Kickmaker étaient très similaires et plutôt que réinventer la roue, j’ai préféré contribuer à cette aventure qui bien qu’encore jeune était déjà très structurée et avec un potentiel incroyable.
Les missions sont très variées. Je gère des équipes sur différents projets notamment : logiciel, conception mécanique et prototypage pour machine médicale, véhicules logistiques autonomes, vélos électriques, … Bref des missions variées chargées de technologies de pointe.
En interne, je participe au cycle d’avant-vente (rédaction de propositions techniques et dimensionnement), au recrutement, à la mise en place des processus internes de suivi de projets et à la gestion de la Kickschool qui est l’entité qui gère nos stagiaires et nos projets internes.
Les chefs de projet sont de vrais animateurs dans la communauté.
Plutôt entrepreneur ou maker ?
Je suis entrepreneur. Ces jours-ci, je travaille sur un projet personnel d’imprimante 3D de bureau mais très grand volume et très innovante. Je débute maintenant ma précampagne de crowdfunding portée par l’entreprise 3DE dont je suis co-fondateur. Kickmaker permet à chacun de mener ses projets et sans contrepartie. Les kickers conservent la paternité de leurs projets. C’est cette ouverture de Kickmaker pour les réalisations personnelles qui m’a aussi attiré.
On lit souvent sur les sites des entreprises un nombre incroyable de superlatifs sur la bonne ambiance et la cool attitude. Je suis clairement un grand sceptique de ce type de discours, alors quand on m’a parlé de cet aspect chez Kickmaker, je me suis dit « cool » et j’ai mis ça de côté. Mais une fois sur place, on s’aperçoit que c’est vraiment un point essentiel pour les fondateurs et tous ceux qui rejoignent la communauté.
Ici, les gens échangent vraiment et l’ambiance est jeune et dynamique. Les Kickers sont des passionnés et s’intéressent à tout ce qui fait d’eux des atouts indéniables pour le succès des projets et de Kickmaker.
L’entreprise est jeune et en pleine croissance, je dirais même explosion. C’est donc difficile de voir comment je vais y évoluer, ce qui est certain, c’est qu’il y a des opportunités qui arrivent chaque jour et que chacun peut trouver son bonheur et apporter sa pierre à l’édifice.
Pourquoi avoir choisi l'industrialisation ?
Mon passage dans l’industrie grand public m’a donné une vision fondée sur la réalisation de produits de qualité, en volume mais à moindre coût. L’importance de l’industrialisation et de ses contraintes a rapidement été plus qu’une évidence mais bien une nécessité. Il faut être réactif, savoir faire des trade-off en en maîtrisant chaque limite tout en comprenant les problématiques métiers diverses et les implications pour le client final. L’industrialisation c’est ce qui rend un projet viable.
Passionné par l’Asie, c’est aussi un secteur qui conduit à voyager énormément pour visiter les usines et réaliser la mise ne production.