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Alysée Flaut

Ce que l’échec d’Holi révèle dans l’accompagnement des entreprises durant l’industrialisation

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Malgré plusieurs centaines de milliers d’euros levés via des plateformes de crowdfunding et un produit fonctionnel prêt pour la production, l’entreprise Holi a été déclarée en liquidation judiciaire le 21 janvier. Retour sur les causes d’un échec, symptomatique du manque d’accompagnement des entreprises dans l’industrialisation.

La semaine dernière sonnait le glas de l’entreprise Holi, mise en liquidation judiciaire après sept ans d’activité et des centaines de milliers d’euros levés sur les plateformes de crowdfunding. En cause ? L’échec de production de son réveil à assistance vocale “Bonjour” qui avait pourtant fait grand bruit en 2016, entraînant dans sa chute les milliers de backers qui l’avaient soutenue sur Kickstarter et Indiegogo, chacun ayant investi entre 99 et 209$. Retour sur les causes d’un échec symptomatique de l’absence d’accompagnement des entreprises à l’industrialisation.

Une campagne de crowdfunding réussie

L’aventure avait pourtant bien commencé : en 2012, l’entreprise fivefive officiant sous le nom commercial d’Holi démarrait son activité. Après le lancement de plusieurs objets connectés, dont une ampoule compagnon de sommeil, l’entreprise décide en 2016 de se consacrer entièrement à la conception d’un réveil à assistance vocale, le réveil Bonjour qu’elle présente en grande pompe au CES de Las Vegas. Puis l’entreprise lance deux campagnes de crowdfunding sur Kickstarter et Indiegogo, récoltant au total $954,498. Les choses semblaient bien parties pour Holi, malheureusement, les nombreux problèmes de production et les retards de livraison auront eu raison de l’entreprise qui, depuis le 21 janvier dernier accuse le coup, ayant fermé ses comptes Facebook, Twitter et LinkedIn et annonçé sur son site la fin de l’aventure.

Un chemin plus compliqué que prévu

Cet échec n’est pas sans en rappeler d’autres et le schéma reste invariablement le même : une campagne de crowdfunding victorieuse, les faveurs du public et de la presse, des salons internationaux, parfois même des prix puis les problèmes de production précipitant la chute de l’entreprise.

Car sous l’apparente facilité du prototypage permise par les nouveaux outils et installations (fablab, makerspace, imprimante 3D…) se cache une réalité industrielle beaucoup plus féroce. L’industrialisation est un métier qui ne s’improvise pas, et la méconnaissance

du milieu industriel des équipes parfois composées uniquement de profils marketing et commerciaux rendent les situations encore plus périlleuses.

Kreyos : un exemple représentatif

Souvenez-vous de la smartwatch Kreyos, qui levait en 2013 1,5 millions de dollars auprès de 11 717 backers sur Indiegogo et qui, quasiment un an après livrait ses premiers produits défectueux. À la question : “pourquoi n’avez-vous pas changé de manufacturier ?” lorsque vous avez commencé à avoir des problèmes de production, Steve Tan, fondateur de Kreyos avait répondu : “

1- nous n’avons pas de relations professionnelles avec d’autres fournisseurs de solutions

2-nous ne connaissons pas d’autres usines EMS en Chine

3- plus important : nous les avons déjà payé plus de 50% de notre argent (50% des 20 000 pièces et des 64150 unités LCDs). Nous sommes donc otages et n’avons aucun moyen de fuite.

4- nous sommes une équipe marketing avec une expérience hardware très limitée”

Si pour des professionnels de l’industrialisation, cela témoigne d’un manque d’expérience, cette situation est pourtant symptomatique du modèle des campagnes de crowdfunding qui permettent de lever beaucoup d’argent sans contrôle a priori de la stratégie d’industrialisation et a posteriori de l’utilisation des fonds récoltés.

Certains drapeaux rouges s’agitaient d’ailleurs ostensiblement au-dessus du projet Kreyos :

  • un objectif budgétaire extrêmement bas pour le financement de la production d’un objet connecté (100 000$)
  • un prix de vente trop beau pour être vrai
  • des fonctionnalités ambitieuses et un seul fabriquant non testé.

L’industrialisation, une étape très délicate

L’industrialisation, c’est-à-dire le processus de fabrication qui se situe entre le prototype fonctionnel et le produit final en sortie d’usine, est composée d’une multitude d’étapes techniques complexes qui permettent la conception orientée vers la production de série avec des moyens industriels et des matériaux adaptés, à un prix de revient acceptable, et donnant la possibilité de trouver des partenaires pour réaliser au juste prix. Ce processus demande de l’expertise et de l’expérience.

Pour compliquer la tâche, la majorité des objets électroniques sont produits en Chine. Sans accompagnement ou intermédiaire de confiance, il vous sera plus difficile de trouver le bon partenaire, d’obtenir ce que vous voulez, de négocier les prix, de suivre la

production et contrôler la qualité. Car, s’il est bien une leçon que le fondateur d’Holi a apprise, c’est de ne pas faire aveuglément confiance aux manufacturiers sous peine de récupérer des produits défectueux, non conformes ou pires de voir sortir un produit copié avant le sien (ex du  fidget cube et la coque selfie-stick). Le suivi de production demande présence, patience et surveillance.

La nécessité de se faire accompagner

Hardware is hard comme dit l’adage de la Silicon Valley  et mieux vaut savoir à quelle sauce vous allez être mangé.  Incubateurs, accélérateurs, sociétés de conseil, agences d’industrialisation… Prenez-le temps de sourcer les différentes solutions d’accompagnement et de trouver celle qui vous convient. Si toutes les trajectoires d’entreprises sont différente, une chose est constante : un entrepreneur averti en vaut deux. Ne sous-estimez pas les délais de production et le coût humain, décrivez rigoureusement le contenu du processus industriel, identifiez vos faiblesses et un maximum de risques afin de ne pas vous retrouver dans une situation délicate : un produit fonctionnel mais plus assez d’argent pour le produire.

L’importance du bon timing

Enfin, ne brûlez pas les étapes. La maladresse d’Holi a été de lancer sa campagne de crowdfunding trop tôt : en présentant au CES un prototype non-industrialisable en l’état, l’équipe d’Holi s’est attiré les faveurs du public et de la presse, mais également les convoitises des acteurs historiques de l’électronique. Des aveux du fondateur, après le CES, ils ont dû entièrement revoir la conception du prototype avant de le lancer en production, accumulant de précieux mois de retard et laissant à la concurrence tout le loisir de s’installer sur le marché.  Car un prototype, même s’il réalise toutes les fonctions finales ne reste que le début de l’aventure. Ainsi, les procédés et matériaux utilisés lors du prototypage ne permettent pas de passer directement en production ni même de s’assurer qu’elle est tout simplement possible. Il existe donc un réel gap entre le prototypage et l’industrialisation.

Et effectivement, quelques mois plus tard, Amazon lançait son réveil à assistance vocale : Echo spot.  Le marché des objets connectés étant particulièrement concurrentiel et volatil, mieux vaut maturer son produit en levant des fonds privés, puis lancer une campagne de crowdfunding pour financer la production.

En résumé, ces expériences malheureuses ne doivent pas dissuader les porteurs de projets high-tech de se lancer, mais au contraire leur permettre d’apprendre des erreurs de leurs pairs. L’industrialisation est compliquée, c’est un équilibre précaire entre compétences, temps et argent disponible qui peut à tout moment s’effondrer. Pour donner vie à vos beaux projets, n’hésitez pas à vous faire accompagner lors de cette étape difficile.

10 000 startups pour changer le monde – finale régionale

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La Tribune X Kickmaker

Kickmaker est lauréat régional, pour la région Île de France, du concours organisé par La Tribune et BNP Paribas : 10 000 startups pour changer le monde.

Pendant 8 mois, La Tribune réunit par catégorie des entrepreneurs d’avenir au sein d’un concours local, les lauréats étant mis en compétition dans une grande finale nationale avec une remise de trophées à Paris.

Kickmaker a concourut dans la catégorie Industrie 4.0 qui récompense les entreprises évoluant dans le secteur de l’industrie du futur, qui créent une nouvelle façon d’organiser les moyens de production, pour rendre l’usine « intelligente » grâce à l’Internet des Objets, l’impression 3D ou encore l’automatisation des outils de production.

Prochaine étape, la grande finale nationale le 11 mars à Paris.

Retrouvez l’article de La Tribune ici

Usine extraordinaire X Kickmaker

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Usine extraordinaire X Kickmaker

Du 22 au 25 novembre 2018 s‘est tenu au Grand Palais l’événement « Usine extraordinaire ». Cet événement, résolument tourné vers les jeunes générations, se voulait être le point de rencontre entre le secteur de l’industrie qui peine à recruter, et les plus jeunes, lycéens ou étudiants, en pleine orientation.

Entre contenus pédagogiques, démonstrations de robots, fabrication de cartes électroniques, cobots… Et le décor merveilleux du Grand Palais, l’Usine extraordinaire se classe parmi les événements remarquable de 2018.

Kickmaker a été à plusieurs reprises invitée à prendre la parole pour parler d’industrialisation, de ligne d’assemblage dans Paris intra muros mais également pour animer un workshop de 40 minutes sur le thème « de Kickstarter à la production, les clés d’une industrialisation réussie ».

Retrouvez en vidéos les interviews de Vincent Despatin & Éric Elmlas pour l’Usine extraordinaire.

Lucie – ingénieure software embarqué

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Depuis 2017, Lucie est ingénieure software embarqué chez Kickmaker et le moins que l’on puisse dire c’est qu’en technique, elle est solide ! Sa phrase préférée ? « C’est le petit Lutin qui l’a fait ! » Allez savoir pourquoi 😉 On lui a fait le portrait ->

Hello Lucie, tu es diplômée de l’ENSIMAG, l’embarqué c’est ton dada depuis longtemps ?

Je m’intéresse à l’informatique depuis que je suis toute petite. Puis en grandissant, j’avais envie de comprendre comment fonctionnent les machines qui m’entourent. Qu’est-ce qui fait que l’ascenseur dessert tous les étages de façon intelligente ?

Tu peux nous parler un peu de ton parcours ?

Mon parcours dans l’embarqué commence dès le lycée où j’ai choisi l’option Sciences de l’Ingénieur. Cela m’a permis de découvrir le fonctionnement de systèmes de notre univers quotidien : un portail automatique, une machine à laver, une boite de vitesse. J’ai ensuite enchainé sur une prépa orienté Indus aussi mais en regardant les différentes écoles auxquelles j’avais accès c’est plutôt l’informatique qui m’a intéressée. C’est comme ça que j’ai rejoint l’ENSIMAG.

Mon envie de comprendre les systèmes qui m’entourent n’avait pas changé et j’ai donc choisi la filière logiciel embarqué. En fin d’étude, j’ai trouvé un stage très intéressant dans une grande entreprise de la sécurité numérique. J’ai pu faire du logiciel embarqué et un peu d’électronique, le tout en mode prototypage rapide. Malheureusement à la fin du stage, l’équipe n’a pas pu m’embaucher mais je suis restée dans la même entreprise. Je faisais toujours du logiciel embarqué, sur carte à puce, mais il y avait moins cette vision du système complet.

Et comment est-ce que tu as trouvé Kickmaker ?

C’est Kickmaker qui m’a trouvé ;). On m’a contactée sur Linkedin et je me suis renseignée sur ce que me proposait Kickmaker et ça m’a plu tout de suite : l’environnement, les mentalités, la mission que s’est fixée Kickmaker… J’avais envie de travailler sur des sujets innovants.

J’imagine que le software embarqué appliqué à l’indus c’est un peu différent ?

Oui, c’est assez différent du logiciel embarqué sur des systèmes simples et c’est encore plus différent du logiciel applicatif.

Est-ce que tu peux nous donner des exemples concrets ?

Pour développer un logiciel embarqué appliqué à l’indus, il faut tenir compte du système dans sa globalité : l’électronique et la mécanique jouent aussi un rôle. De plus, un logiciel pour un produit industrialisé doit être robuste, maintenable. Il y a une réflexion à mener avant la création du logiciel pour comprendre comment sera industrialisé le produit et comment il se comportera sur le terrain.

Et pourquoi avoir justement choisi le domaine de l’industrialisation ?

Parce que l’industrialisation c’est un challenge à chaque étape. Il ne suffit pas que le logiciel fonctionne selon le cahier des charges, il faut qu’il fonctionne dans tous les cas et toutes les conditions. De plus, dans ce domaine, on est plus lié à l’électronique et la mécanique et ce sont deux domaines que je côtoie depuis le lycée et qui me plaisent toujours autant. Il faut être très polyvalent.

Peux-tu nous expliquer tes missions chez Kickmaker ?

Depuis mon arrivée, je travaille sur un gros projet pour un client dans le médical. Il s’agit d’une machine permettant de réaliser des analyses de sang. Le client veut ajouter des éléments hardware et Kickmaker est chargé de modifier le logiciel en conséquence. Je suis chargée faire ces modifications, et de par mon expérience je m’occupe du logiciel bas niveau. L’équipe a grossi au fur et à mesure du projet et je gère désormais celle-ci. Je suis également l’interface technique auprès du client.

Est-ce que ça te plait de travailler sur différents projets ?

Même si ma principale mission chez Kickmaker est celle que j’ai décrite précédemment, j’aide les autres développeurs sur des points techniques mais j’aide aussi les commerciaux à comprendre les besoins techniques des clients. Cela permet de voir autre chose, de sortir un peu la tête du projet et surtout de découvrir de nouvelles choses et d’en apprendre tout le temps. J’aime également pouvoir partager mes connaissances.

Comment tu trouves l’ambiance au sein de l’entreprise ?

En deux mots : j’adore ! Il y a une réelle implication des personnes sur leur projet et surtout tout le monde est passionné par ce qu’il fait. La communauté permet de s’entraider sur n’importe quel sujet : sa mission actuelle ou des projets personnels. On est tous des makers : on bidouille tous à l’atelier.

Comment est-ce que tu te vois évoluer ?

Kickmaker offre de nombreuses opportunités, je me vois bien travailler sur un projet d’internet des objets. J’aimerais aussi avancer sur mon projet perso et l’industrialiser.

D’autres choses que tu aimerais nous dire ?

Je vous l’avais dit que c’était le petit lutin qui l’avait fait !

Merci Lucie ! 🙂

Si toi aussi tu veux kicker de beaux projets, postule !

Sébastien – ingénieur mécatronique

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Sébastien

MECHANICAL ENGINEER

« On a tous les jours de nouveaux projets qui arrivent. On peut aller voir ceux qui y bossent pour leur poser des questions. Pour les curieux et les passionnés, c’est le top ! »

Sébastien est ingénieur mécatronique. Sa phrase préférée ? « mais comment ça marche ce truc ? »

Que faisais-tu avant KM ?

 

J’ai commencé par faire les Arts et Métiers. À la sortie, je me suis lancé dans le domaine de l’informatique en tant que chef de projet (domaine en plein essor à cette époque). Mais rapidement, le côté technique m’a manqué, j’ai donc postulé dans une SSII qui mêlait info + technique pour multiplier les expériences et me rapprocher petit à petit du milieu industriel.

En parallèle de tout ça, je me suis lancé dans un projet perso alliant électronique, programmation et mécanique. J’ai beaucoup appris par moi-même en suivant des cours en ligne. J’ai aussi beaucoup appris grâce à mes nombreuses rencontres dans mes différentes missions (des développeurs, des électroniciens, des mécano, etc.)

De fil en aiguille, j’en suis arrivé à développer des scripts d’automatisation de tests sur un automate d’analyse sanguine. C’était une mission super intéressante et enrichissante, mais ce qui m’a intéressé le plus dans ce projet, c’était la machine sur laquelle les tests étaient lancés. Et c’est lors de cette dernière mission que j’ai rencontré 2 kickers qui travaillaient sur la méca de l’automate.

Plus le temps passait, et plus je me retrouvais « par hasard » dans leur bureau à observer la nouvelle gamme d’automates se fabriquer. Rapidement, j’ai été curieux de connaître le nom de la boîte qui pouvait bien payer des gens à faire ce que je rêvais de faire depuis si longtemps : Et PAF ! Je suis devenu un Kicker !

Angell bike X Kickmaker

Que fais-tu chez KM ?

 

Le point difficile avec mon parcours, c’était mon manque d’expérience en mécanique. J’avais beau être passionné, bien souvent la sélection des candidats pour les missions se faisait sur CV… Mais avec Kickmaker, ça s’est passé autrement.

On s’est rencontré, on a discuté, on a partagé nos ambitions et ils m’ont fait confiance. J’ai été impressionné par les missions qu’on m’a proposé, leur variété et leur qualité. Et aussi par des supers collègues ! Dynamiques, motivés.

On est beaucoup à avoir des petits projets perso, à être passionnés de sujets complètements fous. On est une vraie communauté, on s’entraide constamment les uns les autres. Dès que j’ai le moindre soucis sur mon projet, je peux être sûr de trouver quelqu’un de motivé pour m’aider

  • Re-conception d’un meuble de rechargement de tablettes. Le client avait construit quelques meubles de recharge mais avait de nombreux problèmes techniques et le meuble coûtait cher à fabriquer. Notre mission a été de refaire la conception du meuble pour le faire entièrement fabriquer par un EMS, assurer le bon fonctionnement et réduire drastiquement son coût.
  • Re-conception d’un robot d’accueil. Le client avait construit plusieurs prototypes de son robot mais la fabrication prenait beaucoup de temps (structure alu, impressions 3D et beaucoup de pisto-colle). La mission était de faire en sorte que 50 robots puissent être assemblés par mois
  • Conception d’un vélo électrique haut de gamme.
  • Modification de parties mécaniques du fameux automate d’analyse sanguine sur laquelle j’avais travaillé juste avant de rentrer chez Kickmaker !

Qu’est ce qui fait l’esprit KM selon toi ?

 

Une chose incroyable c’est de participer à un projet de son lancement à sa livraison ! Bien souvent dans mes missions précédentes, j’ai participé à des projets où je ne voyais qu’une partie infime du produit, ou encore des missions qui se sont terminées avant même que le produit ne voit le jour.

  • L’esprit maker ! L’atelier est toujours en activité, l’imprimante 3D toujours en train de tourner, etc.
  • Suivre un projet de A à Z.
  • Être fier de pouvoir dire à mes proches : « Tu vois ça ? J’ai bossé dessus ! C’était dingue ! »
  • On a tous les jours de nouveaux projets qui arrivent. Et même si on n’est pas directement affecté dessus, on peut toujours aller voir ceux qui y bossent pour leur poser des questions. Pour les curieux et les passionnés, c’est le top

A l’avenir je me vois multiplier les expériences, expertises techniques, project management, puis lancer mon projet perso et devenir un futur client de Kickmaker !

Pourquoi avoir choisi l'industrialisation ?

Principales missions

Gestion de projet

Conception

de pièces plastiques et mécaniques

Intégration

mécanique et électronique

Prototypage

prix EY entrepreneur de l'année - kickmaker

26e cérémonie de remise des prix Ernst&Young, startup de l’année 2018.

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26e cérémonie de remise des prix Ernst&Young, startup de l’année 2018.

Hier avait lieu dans le cadre tamisé de l’auditorium des Echos la 26e édition de la cérémonie du prestigieux concours de l’entrepreneur de l’année.

Ce concours, conjointement organisé Ernst&Young, le magazine l’Express & BPI France, met en lumière des parcours exceptionnels de femmes et d’hommes, moteur de la croissance et de la compétitivité française.

La compétition fut rude et les projets tous plus beaux et ambitieux les uns que les autres.
Croissance, compétitivité, ambition, projet sociétal, stratégie disruptive, internationalisation…
Cette soirée fut un condensé de ce que l’écosystème entrepreneurial français fait de mieux.

Les deux prix ont respectivement été remis à l’entreprise Loxam, saluant ainsi 50 ans de réussite d’une petite entreprise initialement bretonne, et désormais le n°1 de la location de matériel de chantier en Europe ; ainsi qu’à Ledger, startup fondée en 2014 qui développe des portefeuilles sécurisés pour cryptomonnaies. Les lauréats ainsi que les candidats sélectionnés ont été vivement salués pour leurs parcours exceptionnels.

Kickmaker repart avec le prix des candidats éligibles, témoin de la sélectivité et des critères drastiques appliqués par les jurys pour sélectionner les candidats. 

prix EY entrepreneur de l'année - kickmaker
Kickmaker - grand prix du chef d'entreprise de l'année

Kickmaker remporte le prix d’Or catégorie start-up du Grand Prix du Chef d’Entreprise de l’année.

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Organisé conjointement par le magazine Chef d’Entreprise, Business France, le MEDEF, rue de la formation et l’entreprise UP, le Grand Prix du Chef d’Entreprise de l’année récompensait hier 6 lauréats Or, 6 Argent et 6 Bronze dans 6 catégories différentes ainsi qu’un prix du chef d’entreprise de l’année.

 

C’est au sein des luxueux salons Hoche, dans une ambiance chic et florale, que s’est déroulée la grande soirée de remise des prix du Chef d’Entreprise de l’année. En présence de Pierre Gattaz, patron du MEDEF qui a livré à la salle une keynote d’introduction inspirante et passionnée, la soirée visait à récompenser des entreprises aux parcours exceptionnels à travers six catégories : start-up, itinéraire vert, export, impulsion numérique, innovation, visa pour l’international et le Grand Prix spécial du Chef d’Entreprise de l’année.

Et c’est dans la catégorie start-up que Kickmaker s’est distinguée et s’est vue remettre avec une immense joie le prix Or du concours.

Récompensant une entreprise de moins de 3 ans d’existence dont la croissance est remarquable et qui porte un projet innovant, ce prix est une belle réussite pour l’ensemble de la communauté Kickmaker qui par son travail, sa passion et son implication quotidienne, rend ce projet ambitieux possible !

Cette soirée rythmée par des moments forts, des discours passionnés, de petits films dynamiques présentant les projets d’entreprises inspirantes, et avec en fil d’Ariane une émotion palpable, est le témoignage le plus probant d’une volonté et d’un dynamisme entrepreneurial qui fait la richesse de la France.

#GPCE18 #Industrialisation #Hardware #Passion

Kickmaker X Adok

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Kickmaker X Adok, ensemble pour la réussite de l’ordinateur nouvelle génération

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Interview croisée de Paul, fondateur de Adok et de Maxime, ingénieur mécanique chez Kickmaker.

Paul,
Fondateur de Adok

Bonjour Paul, peux-tu nous dire ce que Adok produit ?

Adok produit une technologie qui transforme n’importe quelle surface en écran tactile. Grâce à de la projection et de la reconnaissance d’image.

Comment Adok a rencontré Kickmaker ?

Parce qu’on m’a dit qu’ils étaient LES MECS à rencontrer pour parler d’industrialisation.

Quels étaient vos besoins ?

Industrialiser un produit pour passer à l’échelle. Il nous manquait des compétences en sourcing, gestion de production, gestion de la qualité, logistique, etc.

Quelles compétences Kickmaker ont été nécessaires ?

Notre travail avec Kickmaker est très varié. D’un côté leur capacité à nous mettre en relation avec de super consultants qui nous permettent de débloquer des problèmes épineux ou d’accélérer quand nécessaire. Mais aussi leur capacité à sourcer des composants, suivre un planning de production et auditer des partenaires.

Le projet est un succès ?

Il est en cours ! Et on ne va pas s’arrêter là ! 🙂

Maxime,
Ingénieur mécanique Kickmaker

Bonjour Maxime, comment se passe la collaboration entre Adok et Kickmaker ?

Très bien. Je suis chez Adok depuis le début du mois de Novembre et le moins que l’on puisse dire c’est que tout bouge très vite. Adok est en pleine phase de croissance et de nouvelles têtes arrivent régulièrement. C’est d’ailleurs pourquoi Alexandre, lui aussi de Kickmaker, nous a rejoint en Décembre sur la partie électronique.
L’ambiance est typiquement celle d’une start up où il fait bon travailler et où personne ne se cantonne à sa tâche. L’entraide est clairement de mise et c’est ce que je recherche dans une entreprise, chose que j’ai à la fois chez Adok mais aussi avec la communauté Kickmaker.

Comment Kickmaker agit-il en soutient du projet Adok ?

Kickmaker intervient chez Adok afin de développer et industrialiser un produit destiné à un leader du BTP français. La communauté Kickmaker permet donc d’apporter ses connaissances pluridisciplinaires, (électronique, mécanique, sourcing, industrialisation et gestion d’une ligne de production dans notre cas) afin de démarrer la mise en production du produit. Grâce à ses équipes, à la fois en France mais aussi en Chine, couplée avec sa bonne connaissance des étapes du passage à l’échelle, Kickmaker est à même de proposer le lancement d’une pré-série de manière efficace et rapide.

Quels sont les prochaines étapes Adok / Kickmaker ?

Les prochaines étapes sont la présentation du premier prototype à la fin du mois de Mars lors du salon BIM WORLD à Paris. Par la suite, après quelques dernières optimisations, l’objectif sera de lancer la réalisation de la pré-série en Chine d’ici le milieu de l’année 2018.

Comment qualifierais-tu les relations entre les deux entreprises ?

De mon point de vue, très bon. Je pense que chaque partie connaît ses qualités et ses axes d’amélioration, ce qui fait que chacun est à l’écoute de l’autre partie afin d’avancer dans le même sens. Même dans les phases de « rush », les relations avec les équipes d’Adok semblent au beau fixe donc comme dirait un certain Vincent Despatin : « En espérant que l’on conserve toujours l’amour des premiers jours » (rires).

Es-tu heureux de retrouver la communauté Kickmaker une fois par mois durant les Kickparties ?

Bien sûr. Je pars bien souvent plus tôt du travail pour arriver parmi les premiers et en profiter au maximum.

Kickmaker X Hease robotics

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Kickmaker X Hease Robotics, une collaboration gagnante

Interview croisée de Jade, co-fondatrice de Hease Robotics et de Stéphane, program manager chez Kickmaker.

Jade,
co-fondatrice Hease

 Bonjour Jade, peux-tu nous dire comment Hease a rencontré Kickmaker ?

L’année dernière, après un CES réussi, nous nous sommes penchés sur l’industrialisation de notre robot. J’ai commencé à rencontrer des EMS, mais aussi des structures pouvant nous accompagner pendant ce process complexe et crucial. Nous savions que nous devions nous faire accompagner sur cette partie, ayant une équipe très tournée vers la R&D. Chou blanc sur les structures d’accompagnement, jusqu’à ce qu’un ancien de SBRE me parle de Kickmaker. Leur expertise d’indus de Pepper et Nao ne pouvait que coller à nos problématiques ! Après un premier rdv, de notre côté tout était très clair : c’est Kickmaker qui allait nous accompagner pour préparer l’indus de Heasy., en mode partenariat ! Le fit avec l’équipe KM a tout de suite été au top – vision produit, vision indus, état d’esprit… Ça a matché, ça matche et ça matchera 🙂

Et quels étaient vos besoins ?

Passer d’un POC en R&D à un produit industrialisable. Avec une équipe très capée sur la R&D, même si deux d’entre nous avaient déjà cette expérience de production (robots pour l’éducation), il nous était difficile de nous projeter sur l’ensemble des tâches à réaliser pour une industrialisation réussie. Nous devions également comprendre, et connaître, le budget requis ! Après l’étude d’industrialisation, nous avons commencé une phase de DFM, et là encore le soutien de Kickmaker est précieux.

Quelles compétences ont été nécessaires ?

Un sacré paquet 🙂 Kickmaker nous a apporté des talents spécialisés en conception mécanique / plasturgie, en électronique pour résoudre nos bottlenecks (CEM notamment !), mais aussi en sourcing de fournisseurs, supply chain… Nous savons que si nous rencontrons un problème, nous pouvons nous tourner vers KM pour le résoudre rapidement et efficacement.

Stéphane,
program manager Kickmaker

Comment se passe la collaboration entre Hease et Kickmaker ?

La collaboration se passe très bien. Nous sommes tous deux à l’écoute de l’un et de l’autre, et partageons une passion commune : les Robots. Kickmaker apporte essentiellement son expérience de terrain, mais aussi une partie de son réseau de partenaires industriels. Notre première phase d’accompagnement consistait à formaliser la stratégie et le budget d’industrialisation nécessaire pour le projet Heasy.

Quelles sont les prochaines grandes étapes hease / Kickmaker ?

Les prochaines étapes sont de continuer à accompagner Hease sur la partie Re-Engineering des ensembles et sous-ensembles, et de démarrer la phase DFx. Nous apportons également tout notre support dans d’autres importants Milestones comme les pré-validations CEM.

Comment qualifierais-tu les relations entre les deux entreprises ?

Je dirais que nos relations sont saines et de confiance. Nous croyons beaucoup en leur savoir faire et en leur beau projet qu’est Heasy. Les deux co-fondateurs, Jade et Max, sont également des personnalités passionnées et passionnantes avec qui nous apprécions beaucoup collaborer.

Es-tu heureux de retrouver la communauté Kickmaker une fois par mois durant les Kickparties ?

J’apprécie énormément le fait de se retrouver une fois par mois lors des Kickparties. En effet, je trouve cela important et fort agréable de profiter de ces moments pour échanger sur tout et rien avec les autres Kickers, d’apprendre à mieux nous connaître, d’échanger sur le développement de la structure, et surtout d’accueillir tous les nouveaux Kickers! Et oui, car la famille KM s’agrandit très vite!