Depuis 2017, Lucie est ingénieure software embarqué chez Kickmaker et le moins que l’on puisse dire c’est qu’en technique, elle est solide ! Sa phrase préférée ? « C’est le petit Lutin qui l’a fait ! » Allez savoir pourquoi 😉 On lui a fait le portrait ->
Hello Lucie, tu es diplômée de l’ENSIMAG, l’embarqué c’est ton dada depuis longtemps ?
Je m’intéresse à l’informatique depuis que je suis toute petite. Puis en grandissant, j’avais envie de comprendre comment fonctionnent les machines qui m’entourent. Qu’est-ce qui fait que l’ascenseur dessert tous les étages de façon intelligente ?
Tu peux nous parler un peu de ton parcours ?
Mon parcours dans l’embarqué commence dès le lycée où j’ai choisi l’option Sciences de l’Ingénieur. Cela m’a permis de découvrir le fonctionnement de systèmes de notre univers quotidien : un portail automatique, une machine à laver, une boite de vitesse. J’ai ensuite enchainé sur une prépa orienté Indus aussi mais en regardant les différentes écoles auxquelles j’avais accès c’est plutôt l’informatique qui m’a intéressée. C’est comme ça que j’ai rejoint l’ENSIMAG.
Mon envie de comprendre les systèmes qui m’entourent n’avait pas changé et j’ai donc choisi la filière logiciel embarqué. En fin d’étude, j’ai trouvé un stage très intéressant dans une grande entreprise de la sécurité numérique. J’ai pu faire du logiciel embarqué et un peu d’électronique, le tout en mode prototypage rapide. Malheureusement à la fin du stage, l’équipe n’a pas pu m’embaucher mais je suis restée dans la même entreprise. Je faisais toujours du logiciel embarqué, sur carte à puce, mais il y avait moins cette vision du système complet.
Et comment est-ce que tu as trouvé Kickmaker ?
C’est Kickmaker qui m’a trouvé ;). On m’a contactée sur Linkedin et je me suis renseignée sur ce que me proposait Kickmaker et ça m’a plu tout de suite : l’environnement, les mentalités, la mission que s’est fixée Kickmaker… J’avais envie de travailler sur des sujets innovants.
J’imagine que le software embarqué appliqué à l’indus c’est un peu différent ?
Oui, c’est assez différent du logiciel embarqué sur des systèmes simples et c’est encore plus différent du logiciel applicatif.
Est-ce que tu peux nous donner des exemples concrets ?
Pour développer un logiciel embarqué appliqué à l’indus, il faut tenir compte du système dans sa globalité : l’électronique et la mécanique jouent aussi un rôle. De plus, un logiciel pour un produit industrialisé doit être robuste, maintenable. Il y a une réflexion à mener avant la création du logiciel pour comprendre comment sera industrialisé le produit et comment il se comportera sur le terrain.
Et pourquoi avoir justement choisi le domaine de l’industrialisation ?
Parce que l’industrialisation c’est un challenge à chaque étape. Il ne suffit pas que le logiciel fonctionne selon le cahier des charges, il faut qu’il fonctionne dans tous les cas et toutes les conditions. De plus, dans ce domaine, on est plus lié à l’électronique et la mécanique et ce sont deux domaines que je côtoie depuis le lycée et qui me plaisent toujours autant. Il faut être très polyvalent.
Peux-tu nous expliquer tes missions chez Kickmaker ?
Depuis mon arrivée, je travaille sur un gros projet pour un client dans le médical. Il s’agit d’une machine permettant de réaliser des analyses de sang. Le client veut ajouter des éléments hardware et Kickmaker est chargé de modifier le logiciel en conséquence. Je suis chargée faire ces modifications, et de par mon expérience je m’occupe du logiciel bas niveau. L’équipe a grossi au fur et à mesure du projet et je gère désormais celle-ci. Je suis également l’interface technique auprès du client.
Est-ce que ça te plait de travailler sur différents projets ?
Même si ma principale mission chez Kickmaker est celle que j’ai décrite précédemment, j’aide les autres développeurs sur des points techniques mais j’aide aussi les commerciaux à comprendre les besoins techniques des clients. Cela permet de voir autre chose, de sortir un peu la tête du projet et surtout de découvrir de nouvelles choses et d’en apprendre tout le temps. J’aime également pouvoir partager mes connaissances.
Comment tu trouves l’ambiance au sein de l’entreprise ?
En deux mots : j’adore ! Il y a une réelle implication des personnes sur leur projet et surtout tout le monde est passionné par ce qu’il fait. La communauté permet de s’entraider sur n’importe quel sujet : sa mission actuelle ou des projets personnels. On est tous des makers : on bidouille tous à l’atelier.
Comment est-ce que tu te vois évoluer ?
Kickmaker offre de nombreuses opportunités, je me vois bien travailler sur un projet d’internet des objets. J’aimerais aussi avancer sur mon projet perso et l’industrialiser.
D’autres choses que tu aimerais nous dire ?
Je vous l’avais dit que c’était le petit lutin qui l’avait fait !